16/06/2012

Un jour, on verra Vierzon !

Les Geek Faeries, J1 et 2
Depuis la chambre d’hôtel, 22h25.
La journée fut riche en émotions mes amis ! Je prends le clavier après une bonne douche relaxante, et après avoir découvert avec effroi que de connexion internet nous allions devoir nous passer ! Je sens comme un pied de nez du destin qui tente de me désintoxiquer de ma geekitude. Mais bon, tenter cela aux GEEK Faëries, je trouve ça relativement cruel !!
Bref, passons au compte rendu !
J'ai pris la route à 9h30, TAPANTES, comme prévu. Enfin . . . Disons qu'à 9h30 tapantes, je sortais de la maison. Je n'étais pour une fois pas trop en retard sur mon planning. Bien plus à l'heure que lorsque je dois prendre le chemin du travail, étonnamment !
La route n'était pas trop mauvaise, même si je pense que le GPS s'est parfois joué de moi. Après une heure de route en direction de Poitiers, trouver un panneau pour Confolens puis Ruffec me semble un tantinet louche. Mais l'animal, doué de conscience, n'a pas bien pris mes critiques et a décidé de cesser de fonctionner quelques minutes, afin de me faire regretter mes viles paroles. Outre mon GPS facétieux, j'ai eu le droit au lot habituel de boulets, papis kamikazes, camions et voitures limitées à 60km/h. Mais je ne vais pas trop me plaindre, j'ai évité les tracteurs. Oh, wait . . .
14h35, j'arrive à la gare d'Orléans pour récupérer mes trois colis. Mon poste semble également doué de raison : il me passe plusieurs musiques des Beatles avant l'arrivée des autres membres de la rédac. On s'imbrique tant bien que mal à l'intérieur de ma pauvre Modus qui peine à loger Linus, Panta et sa valise à l'arrière. Heureusement, nul besoin de la fixer sur le toit !
Après une courte visite des champs de la banlieue d'Orléans, qui sont bien plus pauvres en coquelicots que ceux de Charente, nous parvenons enfin à l'espace dédié à la convention. Surprise et drame : ça ne commence que demain, il n'y a strictement rien à voir et nous semblons gêner plus qu'aider. Nul besoin de nous pour un coup de main donc, il ne nous reste qu'une pauvre solution : direction le tournage de Noob. Bon, vous vous doutez bien que moi, le tournage de Noob, ça ne m'intéressait guère, après tout, ce ne sont que des amateurs hein, ce n'est pas comme si c'était un tournage de Bilbo le Hobbit . . . Mais . . . Mais . . . Hiiiiiiiiiiiii !! Assister à un tournage ? Assister à un tournage de bataille ? Assister à un tournage de bataille de Noob ? Mais comment est-ce possible ?
Une jeune et jolie bénévole nous guide à travers champ jusqu'au lieu de cette bataille mémorable. Nous sommes accueillis par les cris de joie et de hurlements guerriers d'une centaine de figurants et des guests. Omega Zell, Couette, Ash, Fabien Fournier, Ystos . . . Et puis . . . le Joueur du Grenier ! Hors de sa chemise, dans un stuff médiéval en train de grimacer face à la caméra ou encore Gladys, jeune fille fraiche de la Flander's Compagny, également dans un stuff médiéval, sautillant dans les près et montrant bien haut le trou béant qui s'ouvrait sur son pantalon au niveau de son entrejambe. La charmante jeune fille m'a bien évidemment remarqué au moment ou je posais malencontreusement mes yeux à cet endroit . . . Mais a tout de même accepté de poser avec nous quelques minutes plus tard. Je suppose que ça ne l'a pas choqué outre mesure !

Une fois la photo réalisée (ce n'est pas comme si j'avais hésité à aller vers l'un des acteurs une bonne centaine de fois), nous décidons de partir vers l’hôtel histoire de nous reposer un brin. La découverte de l'appartement se fait dans l'ébahissement général : il est spacieux, bien décoré, propre . . . Juste parfait ! On y resterai bien une semaine. Rien que pour la baignoire en fait, je prolongerai bien mon séjour !
Laura nous montre les badges et on sort un peu notre bazar pour montrer aux autres les réalisations de chacun, puis on reprend la route pour rejoindre la joyeuse troupe d'Obscurus Presse, sociable et sympathique ! On se rend au macdo pour faire connaissance, et histoire bien commencer notre nouvelle association, parlons politique belge, gifles à coup de marguerites et de la limite Nord/Sud en France. Des sujets qui prévoient des discussions d'une grande intensité et d'un sérieux à toute épreuve pour la suite.
Et nous voilà donc de retour dans la chambre, en train d'observer des photos d'HP et de sélectionner des sujets pour la table ronde du lendemain.
La discussion a légèrement dérivé ces 5 dernières minutes vers la télé réalité et les noms de famille étrange, de type "Pucelle". Je vous laisse donc pour participer à la conversation ! \o/
...
Je reprends mon récit alors que trois jours déjà se sont écoulés depuis la dernière fois ! Les Geek Faëries sont terminées, et je me console en revivant ces jours intenses après une fatigante (hem) journée de boulot.
Le réveil le samedi matin, un peu avant 8h, est loin d'être évident. La nuit fut rude, et les interruptions de sommeil nombreuses. Mais l'aventure nous attend, et nous nous préparons avec force et courage à affronter toutes les épreuves de la journée . . . en comatant devant Gully et son projecteur à lucioles dans la savane. J'ignore le nom de ce dessin animé, mais je pense que ses développeurs étaient sous acide. Plus ou moins dans les temps, nous prenons la route en direction du festival. Nos chères collègues d'OP sont déjà sur le pied de guerre lorsque nous arrivons. L'installation se fait dans la joie et la bonne humeur, et dans la réflexion logistique : comment installer nos créations pour qu'elles soient visibles et que les gens se jettent sauvagement sur le stand pour les acheter, se battent à mort sous nos yeux pour un badge quidditch, et s'affrontent vicieusement lors des différentes activités proposées. De toute évidence, nous manquons encore légèrement de pratique. Mais peut importe finalement : on rencontre des personnes venues spécialement pour nous, d'autres qui nous découvrent et qui sympathisent, ou encore quelques guests qui se promènent entre deux séances de dédicaces. Mais ils ne peuvent m'échapper : le pauvre Laurent Charrier m'aura vu pendant tout le festival !

De notre emplacement nous voyons la file d'attente qui s'allonge rapidement. Un appel retentit soudain au milieu du bruit ambiant : Whiti, Nam, Dee-Dee et Hassen sont de l'autre côté du grillage. Ils nous rejoignent finalement de longues minutes plus tard. C'est l'après-midi, et j'alterne désormais entre perruque bleue et lunettes à paillettes. Oui, je sais, on a la classe ou on ne l'a pas. Personnellement . . . Je ne l'ai pas. Apprenant la présence dans les GF de mes fabricants de badges geeks préférés, je décide de partir en quête. Surtout que j'ai eu l'occasion de découvrir l'existence du "you shall not pass" et du "sex toy" qui me tentent beaucoup. Mais quelques minutes plus tard, c'est le drame ! Le "you shall not pass" est en rupture de stock ! Ô rage ! Ô désespoir ! Comment survivre a une telle déception, à un tel choc mental ? Je retourne sur la Magiczone, la larme à l’œil, les oreilles basses, mais le moral remonte bien vite grâce à mes chers comparses. Je joue quelques instants avec le monstrueux livre des monstres : en effet, depuis le matin nous tentons de l'ouvrir, car le facétieux animal a décidé sans notre accord de modifier le code qui permet d'atteindre le trésor qu'il cache en son sein. Après avoir fait gagner un badge à un jeune qui a trouvé la solution, et avoir réussit à atteindre le contenu de la chose une ou deux fois, notre compagnon poilu réitère sa blague en modifiant de nouveau le mot de passe. Cela devient lassant. Splash finit par arriver, mais le pauvre se retrouve coincé à l'entrée. Il avait prévu d'acheter son ticket comme un visiteur lambda, mais le succès du festival avait cette année dépassé les plus folles espérances des organisateurs, qui devaient refuser l'entrée de certaines personnes. Mais grâce aux yeux doux de Jeanne, notre cher comparse finit par poser les pieds dans la Magiczone. Qu'y découvre-t-il ? Voilà une bonne occasion de décrire vaguement les lieux et les animations proposées aux visiteurs fanatiques de la Gazette . . . Hem . . . De notre sorcier binoclard préféré (ce qui finalement revient au même, bien sûr). Sur les trois tables qui nous ont gracieusement été offertes, on pouvait participer à des quizz, aux questions aisées telles que "l'absence de nez de Voldemort résulte-t-elle d'un abus du jeu je t'ai volé ton nez dans son enfance ?" ou encore "quelle est la couleur des chaussettes préférées de Dumbledore ?". Il était également possible de faire le test "à quel point êtes-vous fan d'Harry Potter" afin de faire gagner des points à sa maison préférée, ou encore de passer ses BUSE, mais pour les experts cette fois. Ou presque : la moyenne de la session de cette année n'a pas dépassé Piètre. Mais vous conviendrez que c'est déjà mieux que Troll. Outre ces savantes occupations, OP et la Gazette proposaient des jeux comme "il était une fois", le tabou et la création de fanfictions à partir de sujets imposés, le tout détourné pour porter sur Harry Potter (oui, j'ai conscience que cette révélation doit être une grande surprise !). Durant l'après-midi, je me surprends à me transformer provisoirement en MacGonagall pour corriger les examens. La tâche, que je pensais fastidieuse et sans grand intérêt se révèle finalement pleine de surprise. L'hilarité causée par certaines réponses vaut bien les soupirs de désespoirs lors des lectures trop sérieuses. Je regrette même de ne pas avoir moi même passé l'examen ! Une fois la journée terminée, je me rends à la buvette pour une collation. Je suis un brin désappointée : avec Panta nous avons vainement tenté d'obtenir quelques mots du Joueur du Grenier pour orner nos BD, mais il était malheureusement surveillé par un garde du corps intraitable qui nous refusa tout net ce privilège. Hors, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir notre homme à proximité de la dite buvette ! Manteau sur le dos, près à partir, j'hésite quelque peu à aller l'importuner. Mais étant la seule avec cet état d'âme, je finis par me décider avant de laisser passer ma chance !
En quittant la salle abritant le lieu de toutes les convoitises lorsque sonne l'heure du diner, nous tombons face à David Tennant. Après Ben Barnes, c'est à croire que tous mes fantasmes Hollywoodiens se sont donnés rendez-vous. Mais où est Tom Hiddleston ? Une fois le premier élément de surprise passé, il s'avère que le jeune homme est loin d'être le Docteur (ou Barty Croupton Jr, choisissez votre fandom), puisqu'il n'en connait pas l'existence. Permettez moi de vous dire que dans une convention geek ça fait un peu tâche. David, amusé, n'en participe pas moins à diverses activités proposées par la Magikzone, et se retrouve affublé du surnom de Rufus en raison de sa propension à donner ce prénom pour toute réponse.
Suite à cette aventure qui aurait pu nous transporter à travers l'espace et le temps, je décide de finalement remplir mon estomac de "ramens", les hotdogs présentés plus tôt dans la soirée ne m'aillant pas fait saliver. Pourquoi avoir mis ce mot délicat, synonyme de régal et de quelques minutes de paradis entre guillemets ? Pour la simple et bonne raison que leurs "ramens" n'étaient que des pâtes chinoises lyophilisées, dans lesquelles ils avaient versés tous les sachets. Oui oui, même le sachet piment-extra-fort-pour-autodesctruction-et-retour-à-l'atome. Après avoir expulsé de la fumée par les oreilles le nez et la bouche, prit une jolie teinte carmin et pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai finalement réussi à reprendre le contrôle de mon œsophage pour animer le quidditch. De nombreuses, très nombreuses, trop nombreuses personnes étaient volontaires pour une partie. Afin de les faire patienter, Panta a proposé d'animer une partie de Loup Garou. C'est finalement ce jeu qui aura remporté le plus de succès, et j'espère pouvoir le tester la prochaine fois ! Le jeu de quidditch a beaucoup plu également, mais le temps qui nous était imparti a filé trop vite, et à 23h nous avons malheureusement dû quitter les lieux. Mais, alors que mon désespoir à l'idée de refuser à tous ces visiteurs l'immense chance de pouvoir jouer au quidditch atteignait des sommets, j'ai découvert que la buvette (ô divin stand) proposait de la bièraubeurre ! Même si ma précédente tentative pour déguster ce breuvage s'était soldée par un échec cuisant, il était tout à fait impensable d'animer un pôle HP et de snober une telle réalisation ! Après une quête longue et délicate, ponctuée de "on n'en a plus", "on enverra un sms à Jeanne quand c'est bon", "ah mais c'est mort je n'ai plus de batterie" et "aaaah non mais pourquoi ce monde est aussi cruel ?", je finis par obtenir un gobelet de ce nectar. La surprise est de taille ! C'est buvable, et même bon ! Euphorique suite à un cocktail explosif de fatigue, de bièraubeurre, de joie infantile et de guronzan, je finis la soirée dans un état second, avec l'impression d'avoir avalé cul-sec une demi bouteille de vodka. Nous retrouvons dans la salle de concert deux personnes avec qui j'ai joué au quidditch, dont un Men In Black. Mon pseudo ayant par moment été dérivé pour devenir Allien, je ne fais pas la fière. On discute un peu, mais je me rends complètement ridicule en riant bêtement et en racontant tout ce qui me passe par la tête. L'exemple le plus flagrant s'étant produit lorsqu'un jeune homme est venu m’annonce que j'étais un zombi et qu'il fallait que je touche les gens pour les transformer à mon tour. J'ai alors proposé d'aller toucher les fesses de Ben Barnes pour lui annoncer sa transformation. C'est à ce moment là que j'ai compris que mon état devenait inquiétant. Ca et le fait que je rigolais toujours bêtement en gigotant vaguement sur la musique sous l’œil atterré du MIB et de son comparse. Pile au moment où je pensais ne pas pouvoir sombrer plus profondément dans la folie, j'apprends qu'il y a du DDR au programme. Je me rends sur le stand concerné, après avoir exploré le festival de fond en comble, pour apprendre que suite à un problème de connectique, cette animation a été annulée. Mais je l'apprends de la bouche de Gladys, qui me décrit ensuite les Eroteek Faëries, mentionnant la possibilité que Tenshirock ait des fantasmes étranges, alors ça compense presque le tragique ascenseur émotionnel vécu quelques minutes plus tôt.
La file d'attente pour les Eroteek Faëries étant désespérément immobile, on se pose de nouveau dans la grande salle où une LAN Minecraft se prépare. La scène est cocasse : une bonne trentaine de geeks se tiennent prêts dans les starting-block, tout autour des ordinateurs, n'attendant que le signal pour se précipiter sur les claviers. C'est Bob Lennon qui donne finalement le coup d'envoi. Je ne le connaissais que vaguement à l'époque, et je regrette de ne pas avoir creusé un peu plus autour de lui avant de me rendre au GF. Après l'écoute de deux de ses podcasts, et même sans n'avoir jamais empilé le moindre cube dans Minecraft, je peux dire qu'il est fort possible que je devienne fan de ce qu'il fait !
La soirée se termine sur une image incongrue : n'ayant pas pu entrer dans la tente secrète abritant la soirée libertine (ou pas), nous nous agglutinons au niveau des interstices pour entrapercevoir quelques secondes du spectacle burlesque. Sans grand résultat. Tant pis, j'irai voir Dita.

C'est tout pour aujourd'hui, j'espère que je n'ai pas fait trop de fautes d'orthographe, j'avoue avoir eu la flemme de me relire pour le moment !
A bientôt pour la deuxième partie du compte-rendu !!