29/04/2014

Projet "I can do it"

Chers amis, il est temps que je me secoue les puces. Cela fait trop longtemps que je me complais dans ma déprime, incapable de faire quoi que ce soit de constructif de mes journées, même si j'ai tout le temps au monde pour ça !

Cela fait également trop longtemps que je pense et oublie des projets de voyages parce que ça me semble trop compliqué, trop cher, ou tout simplement parce que ça me fout tellement les jetons que je fuis, ma queue de raptor entre les jambes.

J'ai donc décidé cette fois de me lancer, mais je vais avoir besoin de beaucoup de courage et de motivation, de même que quelques coups de fouet afin que ça ne se termine pas comme mon idée de partir comme jeune fille au pair au Japon (la blessure est encore fraîche). Pour éviter de mon dégonfler, je vais recommencer à poster ici, détaillant un peu mon projet et mes démarches.

Du coup, quel est ce projet, vous demandez-vous sans doute, frémissant d'impatience !
Telle Daenerys se lançant à l'assaut de Westeros, j'ai bien l'intention de conquérir les Etats Unis !
Dragons en moins.
(là aussi, la blessure est encore fraîche)

L'idée de départ est assez simple : partir six mois en dépensant un minimum d'argent, visiter les villes qui m'intéressent le plus, rencontrer Tyler Hoechlin à Los Angeles puis l'épouser à Las Vegas. Et profiter de tout ça pour rencontrer un maximum d'acteurs du patrimoine et déposer des CV. Après tout on ne sait jamais.

Soyons sérieux quelques secondes, la deuxième partie est ma motivation première, mais même si ça n'aboutit pas, je pense qu'un voyage comme ça sera une belle expérience personnelle !

Mais comment vais-je vivre durant six mois outre Atlantique alors que je n'aurai sans doute plus droit au RSA ? Grâce à mes huit mois dans la campagne tussonaise, j'ai découvert un concept extraordinaire, le Wwoofing ! En échange d'une vingtaine d'heures de travail, on est nourri et logé. Cette offre concerne essentiellement des fermes et productions agricoles bio, mais ça s'est un peu élargi avec le temps. Et après quelques recherches internet, j'ai également découvert WorkAway, qui fonctionne sur le même concept, mais en beaucoup plus large. Du coup, je pourrai alterner rencontre au Smithsonian, babysitting et ramassage de fumier. La valise va être difficile à faire.

Je vais continuer à chercher des solutions logement similaire (coach surfing et travail au pair sont également envisagés), et il faut également que je trouve une solution pour essayer de récolter quelques sous en route. J'ai vaguement pensé à faire quelques vidéos au fur et à mesure, mais j'ai de la marge avant de réussir à gagner 50€ pour ça !

Si vous avez des idées, je suis preneuse !

17/06/2013

Amis lecteurs, bonjour !

Houla, mais c'est que j'ai du retard dans mes comptes rendus !

Au cas où vous vous posiez la question, je n'écrirai rien sur Zone Franche. Je l'ai déjà fait sur Mandorine avec deux articles (un sur le festival en lui-même et un autre sur le Rocky Horror Picture Show), et ça commence à remonter un peu trop pour que je me souvienne des private jokes et autres débilités habituelles ! Surtout que pour une raison mystérieuse je n'ai rien rédigé dans le train comme je le fais habituellement ! Etrange mes amis, étrange ! En tout cas, c'était bien fun !

Je pense faire un petit quelque chose sur mon dernier WE à Paris, qui était tout de même épique et dont la multitude de visites pourrait vous intéresser ! Je suis bien loin de vous garantir un article d'une grande pertinence historique et artistique, mais il devrait tout de même y avoir des éléments partiellement intéressants ! Par exemple, connaissez-vous Victor Noir ? Non ? Je suis sur le point de changer votre vie alors.

Concernant les "comment draguer un fan de" maintenant. J'ai tout plein d'idées, il faut juste que je me penche sur la chose. Je pensais faire le suivant sur Supernatural, mais je crois qu'il y a peu de connaisseurs parmi mes contacts, du coup je vous propose de choisir !
_ Game of Thrones ?
_ Marvel ?
_ Harry Potter ?
_ Tolkien ?

Ceci étant dit, et partant du principe que seuls ceux qui m'aiment bien auront lu jusqu'ici, je prends enfin mon courage à deux mains pour vous parler de mon nouveau projet.
Oui oui, encore un.
Rien n'est plus terrible que l'ennui et la lassitude !
Comme dirait l'autre, "mon esprit dépérit quand je suis oisif", et surtout je passe du coq à l'âne aussi bien dans mes paroles que dans la vie !
Eaaaaaagle !! \o/
Bref. Du coup, vu que je suis comme qui dirait une grande lectrice, et que c'est la faute à Myriam d'abord, j'ai créé un blog sur mes bouquinades. J'y présente toutes les choses hautement philosophiques qui passent entre mes mains manucurées et j'en fais une critique rapide.
C'est pas comme si j'avais déjà pas mal de boulot avec la Gazette, Brooms Up et Mandorine, hein !
Je n'ai pas fait ça sur ce blog qui est plus personnel et WTF, du coup tadam, la bibliothèque du criquet est naît ! Un beau bébé croyez moi !
Je ne vous demande pas de me suivre là-bas, je sais que je lance souvent des trucs, mais je ne voulais pas non plus le faire dans l'ombre, des fois que ça vous intéresse (clique mon ami, clique) ! Surtout que ce nouveau blog est mis à jour beaucoup plus souvent que celui là, réservé à des voyages que je fais peu ces derniers temps. Et même qu'il paraît que je fais des genres de vidéos débiles ! Et que j'assume beaucoup moins ! Ha ha.

Bref (oui encore un). Bisou mes amis, et à bientôt !

18/03/2013

Aventures angevines 1.0

Le coiffeur masseur.

 Non, il ne s'agit pas d'un nouveau concept hype de changement de look (bien que ça pourrait). Ça faisait un moment que, fascinée par le début du siècle dernier, je voulais me faire une coiffure ambiance année 20 ou 30, avec de jolies bouclettes. Après un test désastreux au fer à friser et la découverte de mon manque total de coordination lorsque je m'observe dans le miroir, je me suis décidée à tenter la permanente. De toutes manières j'avais envie de changer de tête, et je n'avais encore jamais testé les bigoudis. A l'exception de ceux en rouleau de papier toilette que ma tante m'avait mis lors d'un lointain après-midi d'été. Sans commentaires.
Je suis donc partie arpenter les rues d'Angers à la recherche d'un coiffeur aux tarifs raisonnables et proposant ce service. Mon cerveau a dû passer dans une autre dimension, puisque je me suis finalement arrêtée chez Acteo Coiffure, nouvellement ouvert. Acteo Coiffure, dont le personnel a une formation continue chez Tony & Guy et dont les tarifs changent suivant l'ancienneté du coiffeur. Un salon design et classe. Les tarifs des permanentes n'étant pas indiqués en vitrine, je suis rentrée pour me renseigner.
Je pense que j'ai un sérieux problème avec la notion de "renseignement uniquement".
Après une discussion un peu déprimante avec le directeur qui m'annonce que les bouclettes telles que je les veux se font par coiffure et pas par permanente, il me propose différentes choses et me dirige vers une coiffeuse nouvellement arrivée.
Avant de continuer, il est utile de préciser quelque chose. Habituellement, lorsque je souhaite changer de tête, je vais chez Tchip. Voilà, tout est dit. Mais bon, je viens d'avoir 25 ans, il faut désormais que je m'habitue au monde des adultes, ce qui implique les coiffeurs chers. Non ?
Mon expérience capillaire chez Acteo s'est déroulée en plusieurs parties.
  1. Consultation, conseil et devis. C'était la première fois que j'avais affaire avec une coiffeuse qui me conseillait vraiment et me proposait des choses précises plutôt que de farfouiller dans ma crinière avec un air inspiré. Elle m'a vraiment donné son opinion, notamment au niveau des couleurs. Bon, certes j'aurai préféré avoir la chevelure sombre de Jasmine et Mulan (J'ai parlé de grandir ? Vraiment ? Je ne peux pas en fait, e regarde Vampire Diaries !), mais il s'avère que finalement, il vaut mieux que je me rapproche de Rapunzel. J'ai écouté, je ne regrette pas.
  2. J'ai opté pour le balayage. Pour les noobs, non, il ne s'agit pas de passer le balai pour obtenir une réduction (bien que le concept soit intéressant), mais de faire quelques mèches pour donner du relief à la coupe. Et là chers amis, deuxième surprise ! Alors que je patiente avec la crème décolorante dans les cheveux, on me propose un thé. Et par proposer je veux dire sans payer de supplément ! Il accompagne parfaitement Les Liaisons Dangereuses. Je vous l'accorde, ce n'est pas forcément la lecture idéale en salon de coiffure, mais c'est le seul que j'ai pour l'instant sur mon portable.
  3. Une fois mes cheveux décolorés à point est arrivée la troisième surprise. On m'a amené dans un coin un peu isolé du reste pour rincer et laver ma tignasse. Je me suis retrouvée sur un fauteuil large et très confortable. Après quelques secondes, le bas s'est relevé pour reposer les pieds, facilitant la position avec la tête en arrière. Et figurez-vous que non seulement le fauteuil est confortable, mais en plus il MASSE ! Et il y a même une petite musique de relaxation !
  4. Dernière chose, la coupe puis le coiffage. Elle m'a fait des bouclettes ! Et ça rendait vraiment bien. Du coup je n'ai pas le choix, je dois perfectionner ma technique au fer à friser. Je sens venir de longues et hilarantes après-midi.
En conclusion : Tchip ? Qu'est-ce donc ?

Supermarché érotique.

J'ai découvert il y a peu l'existence de non pas un, mais deux supermarchés érotiques installés dans la même rue, non loin de chez moi. Curiosité, quand tu nous tiens...
Je vous l'accorde, le terme de "supermarché" n'est pas forcément très flatteur. On imagine mal la vendeuse brandir un vibromasseur en criant : "regardez mon beau vibro ! Qui veut tester mon beau vibro ?"
Voyons. Ça serait déplacé. Il n'y a pas non plus de caddies. Ce qui soit dit en passant ne doit pas arranger les organisateurs d'orgies costumée.
"Supermarché" donc, n'est pas forcément tout à fait adapté. Cependant, "boutique" ne l'est pas non plus. Parce que c'est grand. Très grand. Et sans aller jusqu'à dire qu'on peut s'y perdre, ou que c'est labyrinthique, disons qu'il y a plusieurs espaces vaguement imbriqués (je vous vois venir, avec vos blagues vaseuses). La partie costumes, la partie vidéothèque, la partie jouets pour filles et les parties à thème. Dans mon errance je suis ainsi arrivée bien malgré moi dans la partie SM. En continuant ma promenade je me suis retrouvée face un homme au regard insistant, qui m'a observée de la tête au pied. Dans ces moments, je suis heureuse de ne pas être télépathe. Car vu le nombre d'accessoires que son esprit avait à disposition sans même tourner la tête (notamment le rayon SM précédemment cité, placé juste derrière moi), nul doute que l'expérience ne m'aurait pas plu. Franchement, si on ne peut même plus se promener dans un supermarché érotique, où va le monde ? Et comment suis-je sensée occuper mes après-midi, je vous le demande !
Une fois sortie du magasin, j'ai aperçu le mâle dérangeant qui me fixait, à quelques mètres de là. Étant un modèle de bravoure et de maîtrise de moi, j'ai réussi à m'éloigner calmement, et à ne me retourner que trois fois.
Vous devinerez sans doute que l'expérience était nettement moins plaisante que le coiffeur et son fauteuil massant !

29/12/2012

Comment draguer un(e) fan ... de Dr Who.

Je vous propose aujourd'hui un article d'un nouveau genre, mais dont l'idée me turlupine depuis un petit moment !

Le concept : en plein plan drague, votre cible vous révèle son amour sans faille pour un obscure élément de la culture geek. Pour éviter l'arrivée de la crise de panique, voici quelques éléments qui alimenteront votre conversation jusqu'à ce que vous puissiez changer de sujet.

Aujourd'hui, intéressons-nous à Docteur Who !

Il s'agit d'une série de science fiction créée il y a bientôt 50 ans, et reprise en 2005 après quelques années d'absence sur les ondes. Elle met en scène les aventures rocambolesques du Docteur (Doctor who ? Just the Doctor), toujours accompagné d'un ou plusieurs compagnons. Ensemble, ils voyagent à travers le temps et l'espace pour sauver l'humanité des cybermen, daleks ou autres créatures extraterrestres. Traitée avec humour et un (gros) grain de folie, c'est une série culte dans laquelle on peut croiser Shakespeare, Van Gogh ou encore des psychopathes aliens venant du futur. Incontournable.

Le dictionnaire.

Dalek : créature vaguement spongieuse et tentaculaire qui ravira les fans de hentaïs poulpesques. Tel un pokemon, il ne s'exprime qu'avec un mot : "exterminate". A éviter.

Run : expression ponctuant chaque phrase du Docteur, tel le "putain" dans le Sud. Utile en cas de jeu de rôle.

TARDIS : time and relative dimension in space. Moyen de transport ressemblant à une boîte bleue avec "police" inscrit dessus, plus grande à l'intérieur. Le Docteur l'appelle régulièrement "sexy". Évitez donc de demander à la personne en face de vous de vous surnommer ainsi. Sous-entendre qu'on est plus grande à l'intérieur n'est PAS une bonne chose.

Time Lord : les seigneurs du temps, race extra-terrestre dont est issu le Docteur, vivant sur Gallifrey. Ennemis jurés des daleks, ils ont tous été tués durant la guerre qui les a opposé à eux. Seul le Docteur a survécu.

Tournevis sonique : arme du docteur, il peut faire à peu près tout et n'importe quoi. Sauf s'il s'agit de bois, auquel cas il est à peu près aussi utile qu'un coton tige.

Weeping Angel : créature ressemblant à des statues. Elles renvoient les gens dans le passé et se nourrissent de l'énergie temporelle dégagée. Ne peuvent bouger si on les regarde, d'où l'expression "don't blink" !

Technique d'approche.

Vous apercevez un badge portant l'inscription "exterminate", "run", ou "it's bigger on the inside", engagez la conversation par un "hello sweetie" affirmé. Dans sa tête vous deviendrez automatiquement la femme sexy qui voyage dans le temps.
Si vous êtes un homme, vous pouvez tenter le sobre "hello, I'm the Doctor". Si la personne répond "docteur who ?", enchaînez par "just the Doctor". Si vous êtes sûr de vous, choisissez au contraire "Hi, Captain Jack Harkness". La demoiselle devrait alors se pâmer d'admiration.
Vous êtes du genre direct ? Enchaînez par le classique : "c'est un tournevis sonique que tu as dans ta poche, ou tu es content de me voir ?"

Discussion.

Si vous êtes un homme et qu'elle/il vous complimente sur votre nœud papillon, répondez "bow ties are cool". Phrase culte du 11e docteur, vous indiquerez ainsi votre connaissance du sujet.

Il est possible qu'il/elle vous demande quel est votre Docteur préféré. En effet, le personnage principal, s'il meurt, se régénère sous une nouvelle forme physique, occasionnant des changements d'acteurs réguliers. Le plus sûr est de répondre le dixième. Parce que c'est David Tennant, et que si vous avez regardé Fright Night, vous l'avez vu en pantalon en cuir moulant.

Une autre question possible concerne les compagnons qui ont voyagé avec le Docteur. Petit guide pratique plein de spoilers.
Rose : histoire tragique. Amoureuse du Docteur qui en était fou, elle a finalement terminé dans un univers parallèle. Volontaire mais un peu niaise, elle a pour mère une allumée totale.
Jack : histoire tragique. Pansexuel libéré ne pouvant pas mourir, il sera plusieurs fois abandonné ou snobé par le Docteur, mais obtiendra en compensation une série rien qu'à lui, Torchwood, dans laquelle son personnage est massacré, dans tous les sens du terme.
Mickey : histoire tragique. Petit ami de Rose, il décide de rester dans un univers parallèle.
Martha : histoire tragique. Intelligente, interne en médecine, elle suit le Docteur après avoir failli mourir sur la Lune. Elle sauvera la Terre, mais son amour pour le Docteur restera non partagé.
Donna : histoire tragique. Probablement la seule à n'avoir jamais rien ressenti pour le Docteur, elle est vive et pleine d'énergie. Mais un malheureux concours de circonstance lui apportera toute la connaissance d'un time lord, et le Docteur est forcé de lui effacer la mémoire pour la protéger.
River : histoire tragique. Femme du Docteur, ils ne vivent pas leur histoire dans le même sens et se rencontrent occasionnellement. Les inconvénients du voyage temporel.
Amy : connaît une fin tragique. Jeune femme pétillante, mariée à Rory, elle rencontre pour la première fois le Docteur alors qu'elle est enfant. Mère de River.
Roryconnaît une fin tragique. Jeune homme fou amoureux d'Amy, il l'attendra pendant 2000 ans habillé en centurion. Père de River. Connaît une fin tragique.
A vous de choisir votre préféré, sachant que je n'ai listé ici que les compagnons réguliers.

Si vous souhaitez savoir jusqu'où vous avez une chance d'aller avec lui, demandez lui s'il est plutôt Jack, Rory ou le Docteur. Jack se contenterais d'une folle histoire d'une nuit, Rory vous attendrais pendant l'éternité et le Docteur par contre semble avoir l'activité sexuelle d'un gosse de 8 ans. Il est mignon, oui, mais désespérant.

Méfiez-vous s'il/elle vous dit "tu as le charme torride d'un dalek". C'est un piège ! Ou alors il/elle a une passion douteuse pour la gélatine à tentacule. Je serai vous, je m'éloignerai discrètement. A moins que vous ne ressembliez vraiment à un dalek ?

Si vous pouvez, glissez discrètement dans la conversation que pour vous, l'homme idéal est à mi-chemin entre Jack et Rory, ce qui tombe bien, puisque vous avez justement un faible pour les centurions. Si vous préférez les femmes, mentionnez un mélange River / Rose. Un peu moins efficace, mais toujours intéressant.

Pour le finir, tentez discrètement de tracer ce signe sur votre bras.
S'il/elle le remarque, attrapez lui le poignet, dites "run" avec un grand sourire, et entraînez le/la à l'extérieur. Attention cependant à ne pas être accusé(e) d'agression sexuelle.

Arrivé à ce stade, il/elle doit vous regarder avec des yeux ronds, sans plus oser cligner des yeux de peur que vous ne disparaissiez. C'est le moment de l'achever. "Tu peux cligner des yeux tu sais, je ne suis pas un weeping angel".

Si vous ne réussissez pas à au moins l'embrasser après ça, je ne vois plus quoi faire.

22/12/2012

Journal de bord d'une survivante

Ne croyez pas les impies qui vous disent que la fin du monde n'a pas eu lieu. Leurs œillères les ont empêché de comprendre la réalité de la situation. Maintenant que nous sommes tous arrivés au purgatoire, laissez-moi vous conter mon histoire...

18 décembre

Vu sur un poteau : "croatoan". Sombre présage mes amis, sombre présage.

"Croatoan" est le seul message découvert après la mystérieuse disparition de la colonie de Roanoke. Sans doute un pic-nique avec la belle-famille qui a mal tourné.
21 décembre

9h48 - La statue sur le pont a disparu. Les weeping angels ont commencé à bouger. Don't blink. Je répète, don't blink !

Les weeping angels, créatures qui se nourrissent de l'énergie temporelle, seraient d'anciens Time Lord en disgrâce. La prochaine génération devrait donc porter des nœuds papillons.

19h17 - l'échéance est proche, Gangnam Style a atteint le milliard de vues. Si Nostradamus a vu juste, le monde devrait donc être détruit bientôt !



« Du matin calme la fin viendra, une fois le nombre de cercles alignés à neuf sera, du cheval qui dansera. »

23h01 - Des hurlements de terreur retentissent dans les rues. Les gens courent, se piétinent, cherchent un abri. Un coup d’œil par la fenêtre m'informe que ça y est, ils sont réveillés... Les raptors sont de retour !

"Mère Grand, que vous avez de grandes dents" s'est exclamée la petite fille en manteau rouge avant de se faire dévorer.
23h23 - Une étrange lueur éclaire le ciel. Les météorites arrivent ! Fuyez pauvres fous !

Ce n'est pourtant pas le 14 juillet.
23h30 - ultimes révisions avant l'arrivée de Lucifer, Lucy pour les intimes. Je vérifie si l'eau bénite et le sel sont à portée de main. Exorcizamus te, omnis immundus spiritus, omnis satanica potestas, omnis incursio infernalis adversarii, omnis legio, et secta diabolica,
Ergo draco maledicte et sectio
Ergo draco maledicte et legio secta diabolica
Ut Ecclésiam tuam secúra tibi fácias servire libertáte, te rogámus, audi nos.

Toute cette fumée noire démoniaque doit être très mauvaise pour les poumons.
23h58 - Une voix puissante, faisant trembler les fenêtres, vient de retentir dans tout Angers. Il me semble avoir compris "KNEEL". Je me jette tout de suite dans ses bras ou j'attends un peu ?

0h06 - Une sourde plainte s'élève de la rue. Des cadavres à moitiés dévorés, restes laissés en arrière par des raptors rassasiés, se lèvent peu à peu. Les zombis sont arrivés.
Je me demande même si je ne viens pas de voir passer Michael Jackson.

Ils sont beaucoup plus agiles que ce qu'on aurait pu croire !


00h24 - La pluie de météorites a cessé. Le calme semble être revenu par chez moi, mais on entend les échos du massacre qui semble se produire de l'autre côté de la Maine. Silencieusement, une ombre se glisse au dessus de la ville. Un énorme vaisseau spatial se stationne au dessus. Quels vont être les prochains envahisseurs ??

J'espère secrètement qu'il s'agit d'asgardiens. Mais j'en doute : tout le monde sait qu'ils sont tellement fabuleux qu'ils voyagent à dos d'arc-en-ciel.


03h06 - Une pluie acide a commencé à tomber sur la ville. Les tuiles ne résisteront sans doute pas longtemps. Je doute que le reste de l'immeuble se défende mieux. Je vais sans doute devoir quitter mon abri et affronter la jungle hostile qu'est devenue Angers. J'attrape quelques rations de survie (cookies, kinder bueno) et une tenue camouflage (ma robe rouge à fleurs et mes bottines à talon devraient être parfaites pour me fondre dans le paysage). Il est temps de partir affronter l'ennemi.  

Kit de survie pour affronter l'apocalypse.
05h - Après avoir couru de bâtiments en bâtiments, avoir fait fuir les raptors avec du Justin Bieber, distrait les zombis avec Michael, évité les météorites dans une gracieuse chorégraphie et résisté au besoin impérieux d'aller embrasser les pieds de Loki, je me suis finalement retrouvée face à un portail inter-dimensionnel. La chose qui en est sortie était tellement rapide que je n'ai pas eu le temps de comprendre ce que c'était. Ma dernière vision fut donc cette ouverture sombre sur le néant. Je me suis alors réveillée sur mon lit. Rien ne semble avoir changé : mon frère met toujours du gel, les voitures passent toujours dans la rue et aucune mare de sang n'a remplacé les flaques d'eau . . . 
Et pourtant. Pourtant. Je ne peux pas avoir inventé tout ceci n'est-ce pas ?
La fin du monde a eu lieu, et toute l'humanité s'est retrouvée au purgatoire. C'est la seule explication logique. 

Les mayas avaient vu juste.

08/11/2012

De l'usage du vélociraptor dans la vie courante.

Nous sommes à une époque, très chers, où s'aventurer dans les hautes herbes est plus dangereux que jamais. Non pas à cause des zombis qui pourraient y ramper (comme tentent de nous faire croire les réalisateurs prenant part au complot. C'est bien connu que tous les réalisateurs de films du genre sont des vélociraptors), ni à cause d'une possible embuscade de fourmis rouges dévoreuses de chair (oh non, elles sont tellement attendrissantes face au réel danger !). Se promener dans les hautes herbes est extrêmement risqué pour la simple et bonne raison que les vélociraptors tentent de nous envahir. Et comme vous le savez fort bien grâce à ce cher Spielberg, qui a tenté de nous prévenir il y a quelques années, les vélociraptors aiment à se dissimuler au milieu de la végétation, propice à l'attaque surprise.

L'invasion est discrète mais progresse à bonne allure. Une rapide incursion sur le net m'a permis de mettre à jour ce complot d'une ampleur sans précédent ! En effet, certains tentent de modifier les règles du quidditch afin de justifier un honteux massacre. Ils essayent également de s'infiltrer au sein de matchs de basket à Toronto, mais nous ne sommes pas dupes !


Ils se développent et évoluent de manière alarmante. Certains de nos spécialistes les plus éminents en ont même observé dans des vaisseaux spatiaux ! Le témoignage qui suit est d'ailleurs une preuve de la dangereuse négligence avec laquelle la police traite cette affaire.


Attention, ceci est une blague multi-fandom.

Ils peuvent prendre forme humaine (même si ce n'est pas tout à fait au point) et arpenter en paix nos rues, peut-être même nos écoles ! On peut encore les reconnaître sous leur déguisement, mais dans combien de temps seront-ils opérationnels ? Peut-être même que certains le sont déjà et ont infiltré nos administrations ! Ce qui soit dit en passant expliquerait beaucoup de choses . . .



D'ailleurs, en cherchant des images de vélociraptors sur google, j'ai eu la surprise de découvrir une photo de J.K.Rowling au milieu des résultats. Ferait-elle partie du complot ? Voldemort et son absence de nez seraient-ils une métaphore pour indiquer que les vélociraptors tentent de perdre leur museau allongé ?

Outre cet aspect civilisé, ils tentent également de remplacer nos animaux de compagnie. Et l'envie se comprend ! Pourquoi avoir un cheval quand on peut avoir a freaking velociraptor ? Même Obama s'est laissé tenter, montant l'une de ces créatures lors de son défilé triomphal !
Rapide rappel sur la manière de s'occuper de son vélociraptor de compagnie :
  1. Ne pas lui faire goûter les enfants, même s'il en a beaucoup : il a du mal à s'en passer ensuite.
  2. Ne pas lui faire écouter de la musique, il a la fâcheuse tendance de taper en rythme avec sa griffe supérieure et ça abime le parquet.
  3. Ne jamais, ô grand jamais, oublier de lui mettre sa muselière (Obama est un piètre exemple). Ils sont peut-être adorables, mais il leur arrive de mordre la main qui les nourrit. Surtout la main qui les nourrit en fait.
  4. Penser à sortir votre vélociraptor. Il aime la compagnie des autres et dépérit lorsqu'il est seul, ce qui le rend agressif. Et vous ne voulez pas qu'il soit agressif.
  5. Dernière chose : ne prenez JAMAIS de vélociraptor de compagnie. Ils sont incapables de comprendre le concept de la litière.


Une telle différence d'intelligence et d'intégration laisse supposer une hiérarchie stricte au sein de l'ennemie ! Une hiérarchie presque militaire qui témoigne de l'organisation et de l'avancée du complot !
Tout ça pour accomplir leur plan diabolique : l'invasion finale !


Une ultime question se pose donc ! Comment survivre dans un monde gouverné par les vélociraptors ?
  1. Le costume de vélociraptor pour naviguer discrètement autour d'eux est proscrit : leur odorat est trop développé.
  2. Évitez la jungle et tout autre endroit pourvu de cachettes d'où ils pourraient vous tendre une embuscade.
  3. Évitez les endroits trop isolés : vous seriez rapidement encerclés et incapables de vous défendre.
  4. Les sous-sols ne sont pas sûrs non plus, ils seront plus à l'aise que vous pour y courir.
  5. La solution n'est pas non plus d'aller sur la Lune. Ils pourraient vous y retrouver avec leurs vaisseaux spatiaux !
  6. La seule possibilité reste d'investir les mers. Reconstruire sur d'immenses bateaux, en croisant les doigts pour qu'aucun jeune n'y amène son vélociraptor de compagnie à l'insu de tout le monde. Si besoin, ces traitres peuvent se montrer attachants (et tachants lorsqu'ils mettent du sang sur la moquette).
 Priez mes amis, car ils arrivent !


16/06/2012

Un jour, on verra Vierzon !

Les Geek Faeries, J1 et 2
Depuis la chambre d’hôtel, 22h25.
La journée fut riche en émotions mes amis ! Je prends le clavier après une bonne douche relaxante, et après avoir découvert avec effroi que de connexion internet nous allions devoir nous passer ! Je sens comme un pied de nez du destin qui tente de me désintoxiquer de ma geekitude. Mais bon, tenter cela aux GEEK Faëries, je trouve ça relativement cruel !!
Bref, passons au compte rendu !
J'ai pris la route à 9h30, TAPANTES, comme prévu. Enfin . . . Disons qu'à 9h30 tapantes, je sortais de la maison. Je n'étais pour une fois pas trop en retard sur mon planning. Bien plus à l'heure que lorsque je dois prendre le chemin du travail, étonnamment !
La route n'était pas trop mauvaise, même si je pense que le GPS s'est parfois joué de moi. Après une heure de route en direction de Poitiers, trouver un panneau pour Confolens puis Ruffec me semble un tantinet louche. Mais l'animal, doué de conscience, n'a pas bien pris mes critiques et a décidé de cesser de fonctionner quelques minutes, afin de me faire regretter mes viles paroles. Outre mon GPS facétieux, j'ai eu le droit au lot habituel de boulets, papis kamikazes, camions et voitures limitées à 60km/h. Mais je ne vais pas trop me plaindre, j'ai évité les tracteurs. Oh, wait . . .
14h35, j'arrive à la gare d'Orléans pour récupérer mes trois colis. Mon poste semble également doué de raison : il me passe plusieurs musiques des Beatles avant l'arrivée des autres membres de la rédac. On s'imbrique tant bien que mal à l'intérieur de ma pauvre Modus qui peine à loger Linus, Panta et sa valise à l'arrière. Heureusement, nul besoin de la fixer sur le toit !
Après une courte visite des champs de la banlieue d'Orléans, qui sont bien plus pauvres en coquelicots que ceux de Charente, nous parvenons enfin à l'espace dédié à la convention. Surprise et drame : ça ne commence que demain, il n'y a strictement rien à voir et nous semblons gêner plus qu'aider. Nul besoin de nous pour un coup de main donc, il ne nous reste qu'une pauvre solution : direction le tournage de Noob. Bon, vous vous doutez bien que moi, le tournage de Noob, ça ne m'intéressait guère, après tout, ce ne sont que des amateurs hein, ce n'est pas comme si c'était un tournage de Bilbo le Hobbit . . . Mais . . . Mais . . . Hiiiiiiiiiiiii !! Assister à un tournage ? Assister à un tournage de bataille ? Assister à un tournage de bataille de Noob ? Mais comment est-ce possible ?
Une jeune et jolie bénévole nous guide à travers champ jusqu'au lieu de cette bataille mémorable. Nous sommes accueillis par les cris de joie et de hurlements guerriers d'une centaine de figurants et des guests. Omega Zell, Couette, Ash, Fabien Fournier, Ystos . . . Et puis . . . le Joueur du Grenier ! Hors de sa chemise, dans un stuff médiéval en train de grimacer face à la caméra ou encore Gladys, jeune fille fraiche de la Flander's Compagny, également dans un stuff médiéval, sautillant dans les près et montrant bien haut le trou béant qui s'ouvrait sur son pantalon au niveau de son entrejambe. La charmante jeune fille m'a bien évidemment remarqué au moment ou je posais malencontreusement mes yeux à cet endroit . . . Mais a tout de même accepté de poser avec nous quelques minutes plus tard. Je suppose que ça ne l'a pas choqué outre mesure !

Une fois la photo réalisée (ce n'est pas comme si j'avais hésité à aller vers l'un des acteurs une bonne centaine de fois), nous décidons de partir vers l’hôtel histoire de nous reposer un brin. La découverte de l'appartement se fait dans l'ébahissement général : il est spacieux, bien décoré, propre . . . Juste parfait ! On y resterai bien une semaine. Rien que pour la baignoire en fait, je prolongerai bien mon séjour !
Laura nous montre les badges et on sort un peu notre bazar pour montrer aux autres les réalisations de chacun, puis on reprend la route pour rejoindre la joyeuse troupe d'Obscurus Presse, sociable et sympathique ! On se rend au macdo pour faire connaissance, et histoire bien commencer notre nouvelle association, parlons politique belge, gifles à coup de marguerites et de la limite Nord/Sud en France. Des sujets qui prévoient des discussions d'une grande intensité et d'un sérieux à toute épreuve pour la suite.
Et nous voilà donc de retour dans la chambre, en train d'observer des photos d'HP et de sélectionner des sujets pour la table ronde du lendemain.
La discussion a légèrement dérivé ces 5 dernières minutes vers la télé réalité et les noms de famille étrange, de type "Pucelle". Je vous laisse donc pour participer à la conversation ! \o/
...
Je reprends mon récit alors que trois jours déjà se sont écoulés depuis la dernière fois ! Les Geek Faëries sont terminées, et je me console en revivant ces jours intenses après une fatigante (hem) journée de boulot.
Le réveil le samedi matin, un peu avant 8h, est loin d'être évident. La nuit fut rude, et les interruptions de sommeil nombreuses. Mais l'aventure nous attend, et nous nous préparons avec force et courage à affronter toutes les épreuves de la journée . . . en comatant devant Gully et son projecteur à lucioles dans la savane. J'ignore le nom de ce dessin animé, mais je pense que ses développeurs étaient sous acide. Plus ou moins dans les temps, nous prenons la route en direction du festival. Nos chères collègues d'OP sont déjà sur le pied de guerre lorsque nous arrivons. L'installation se fait dans la joie et la bonne humeur, et dans la réflexion logistique : comment installer nos créations pour qu'elles soient visibles et que les gens se jettent sauvagement sur le stand pour les acheter, se battent à mort sous nos yeux pour un badge quidditch, et s'affrontent vicieusement lors des différentes activités proposées. De toute évidence, nous manquons encore légèrement de pratique. Mais peut importe finalement : on rencontre des personnes venues spécialement pour nous, d'autres qui nous découvrent et qui sympathisent, ou encore quelques guests qui se promènent entre deux séances de dédicaces. Mais ils ne peuvent m'échapper : le pauvre Laurent Charrier m'aura vu pendant tout le festival !

De notre emplacement nous voyons la file d'attente qui s'allonge rapidement. Un appel retentit soudain au milieu du bruit ambiant : Whiti, Nam, Dee-Dee et Hassen sont de l'autre côté du grillage. Ils nous rejoignent finalement de longues minutes plus tard. C'est l'après-midi, et j'alterne désormais entre perruque bleue et lunettes à paillettes. Oui, je sais, on a la classe ou on ne l'a pas. Personnellement . . . Je ne l'ai pas. Apprenant la présence dans les GF de mes fabricants de badges geeks préférés, je décide de partir en quête. Surtout que j'ai eu l'occasion de découvrir l'existence du "you shall not pass" et du "sex toy" qui me tentent beaucoup. Mais quelques minutes plus tard, c'est le drame ! Le "you shall not pass" est en rupture de stock ! Ô rage ! Ô désespoir ! Comment survivre a une telle déception, à un tel choc mental ? Je retourne sur la Magiczone, la larme à l’œil, les oreilles basses, mais le moral remonte bien vite grâce à mes chers comparses. Je joue quelques instants avec le monstrueux livre des monstres : en effet, depuis le matin nous tentons de l'ouvrir, car le facétieux animal a décidé sans notre accord de modifier le code qui permet d'atteindre le trésor qu'il cache en son sein. Après avoir fait gagner un badge à un jeune qui a trouvé la solution, et avoir réussit à atteindre le contenu de la chose une ou deux fois, notre compagnon poilu réitère sa blague en modifiant de nouveau le mot de passe. Cela devient lassant. Splash finit par arriver, mais le pauvre se retrouve coincé à l'entrée. Il avait prévu d'acheter son ticket comme un visiteur lambda, mais le succès du festival avait cette année dépassé les plus folles espérances des organisateurs, qui devaient refuser l'entrée de certaines personnes. Mais grâce aux yeux doux de Jeanne, notre cher comparse finit par poser les pieds dans la Magiczone. Qu'y découvre-t-il ? Voilà une bonne occasion de décrire vaguement les lieux et les animations proposées aux visiteurs fanatiques de la Gazette . . . Hem . . . De notre sorcier binoclard préféré (ce qui finalement revient au même, bien sûr). Sur les trois tables qui nous ont gracieusement été offertes, on pouvait participer à des quizz, aux questions aisées telles que "l'absence de nez de Voldemort résulte-t-elle d'un abus du jeu je t'ai volé ton nez dans son enfance ?" ou encore "quelle est la couleur des chaussettes préférées de Dumbledore ?". Il était également possible de faire le test "à quel point êtes-vous fan d'Harry Potter" afin de faire gagner des points à sa maison préférée, ou encore de passer ses BUSE, mais pour les experts cette fois. Ou presque : la moyenne de la session de cette année n'a pas dépassé Piètre. Mais vous conviendrez que c'est déjà mieux que Troll. Outre ces savantes occupations, OP et la Gazette proposaient des jeux comme "il était une fois", le tabou et la création de fanfictions à partir de sujets imposés, le tout détourné pour porter sur Harry Potter (oui, j'ai conscience que cette révélation doit être une grande surprise !). Durant l'après-midi, je me surprends à me transformer provisoirement en MacGonagall pour corriger les examens. La tâche, que je pensais fastidieuse et sans grand intérêt se révèle finalement pleine de surprise. L'hilarité causée par certaines réponses vaut bien les soupirs de désespoirs lors des lectures trop sérieuses. Je regrette même de ne pas avoir moi même passé l'examen ! Une fois la journée terminée, je me rends à la buvette pour une collation. Je suis un brin désappointée : avec Panta nous avons vainement tenté d'obtenir quelques mots du Joueur du Grenier pour orner nos BD, mais il était malheureusement surveillé par un garde du corps intraitable qui nous refusa tout net ce privilège. Hors, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir notre homme à proximité de la dite buvette ! Manteau sur le dos, près à partir, j'hésite quelque peu à aller l'importuner. Mais étant la seule avec cet état d'âme, je finis par me décider avant de laisser passer ma chance !
En quittant la salle abritant le lieu de toutes les convoitises lorsque sonne l'heure du diner, nous tombons face à David Tennant. Après Ben Barnes, c'est à croire que tous mes fantasmes Hollywoodiens se sont donnés rendez-vous. Mais où est Tom Hiddleston ? Une fois le premier élément de surprise passé, il s'avère que le jeune homme est loin d'être le Docteur (ou Barty Croupton Jr, choisissez votre fandom), puisqu'il n'en connait pas l'existence. Permettez moi de vous dire que dans une convention geek ça fait un peu tâche. David, amusé, n'en participe pas moins à diverses activités proposées par la Magikzone, et se retrouve affublé du surnom de Rufus en raison de sa propension à donner ce prénom pour toute réponse.
Suite à cette aventure qui aurait pu nous transporter à travers l'espace et le temps, je décide de finalement remplir mon estomac de "ramens", les hotdogs présentés plus tôt dans la soirée ne m'aillant pas fait saliver. Pourquoi avoir mis ce mot délicat, synonyme de régal et de quelques minutes de paradis entre guillemets ? Pour la simple et bonne raison que leurs "ramens" n'étaient que des pâtes chinoises lyophilisées, dans lesquelles ils avaient versés tous les sachets. Oui oui, même le sachet piment-extra-fort-pour-autodesctruction-et-retour-à-l'atome. Après avoir expulsé de la fumée par les oreilles le nez et la bouche, prit une jolie teinte carmin et pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai finalement réussi à reprendre le contrôle de mon œsophage pour animer le quidditch. De nombreuses, très nombreuses, trop nombreuses personnes étaient volontaires pour une partie. Afin de les faire patienter, Panta a proposé d'animer une partie de Loup Garou. C'est finalement ce jeu qui aura remporté le plus de succès, et j'espère pouvoir le tester la prochaine fois ! Le jeu de quidditch a beaucoup plu également, mais le temps qui nous était imparti a filé trop vite, et à 23h nous avons malheureusement dû quitter les lieux. Mais, alors que mon désespoir à l'idée de refuser à tous ces visiteurs l'immense chance de pouvoir jouer au quidditch atteignait des sommets, j'ai découvert que la buvette (ô divin stand) proposait de la bièraubeurre ! Même si ma précédente tentative pour déguster ce breuvage s'était soldée par un échec cuisant, il était tout à fait impensable d'animer un pôle HP et de snober une telle réalisation ! Après une quête longue et délicate, ponctuée de "on n'en a plus", "on enverra un sms à Jeanne quand c'est bon", "ah mais c'est mort je n'ai plus de batterie" et "aaaah non mais pourquoi ce monde est aussi cruel ?", je finis par obtenir un gobelet de ce nectar. La surprise est de taille ! C'est buvable, et même bon ! Euphorique suite à un cocktail explosif de fatigue, de bièraubeurre, de joie infantile et de guronzan, je finis la soirée dans un état second, avec l'impression d'avoir avalé cul-sec une demi bouteille de vodka. Nous retrouvons dans la salle de concert deux personnes avec qui j'ai joué au quidditch, dont un Men In Black. Mon pseudo ayant par moment été dérivé pour devenir Allien, je ne fais pas la fière. On discute un peu, mais je me rends complètement ridicule en riant bêtement et en racontant tout ce qui me passe par la tête. L'exemple le plus flagrant s'étant produit lorsqu'un jeune homme est venu m’annonce que j'étais un zombi et qu'il fallait que je touche les gens pour les transformer à mon tour. J'ai alors proposé d'aller toucher les fesses de Ben Barnes pour lui annoncer sa transformation. C'est à ce moment là que j'ai compris que mon état devenait inquiétant. Ca et le fait que je rigolais toujours bêtement en gigotant vaguement sur la musique sous l’œil atterré du MIB et de son comparse. Pile au moment où je pensais ne pas pouvoir sombrer plus profondément dans la folie, j'apprends qu'il y a du DDR au programme. Je me rends sur le stand concerné, après avoir exploré le festival de fond en comble, pour apprendre que suite à un problème de connectique, cette animation a été annulée. Mais je l'apprends de la bouche de Gladys, qui me décrit ensuite les Eroteek Faëries, mentionnant la possibilité que Tenshirock ait des fantasmes étranges, alors ça compense presque le tragique ascenseur émotionnel vécu quelques minutes plus tôt.
La file d'attente pour les Eroteek Faëries étant désespérément immobile, on se pose de nouveau dans la grande salle où une LAN Minecraft se prépare. La scène est cocasse : une bonne trentaine de geeks se tiennent prêts dans les starting-block, tout autour des ordinateurs, n'attendant que le signal pour se précipiter sur les claviers. C'est Bob Lennon qui donne finalement le coup d'envoi. Je ne le connaissais que vaguement à l'époque, et je regrette de ne pas avoir creusé un peu plus autour de lui avant de me rendre au GF. Après l'écoute de deux de ses podcasts, et même sans n'avoir jamais empilé le moindre cube dans Minecraft, je peux dire qu'il est fort possible que je devienne fan de ce qu'il fait !
La soirée se termine sur une image incongrue : n'ayant pas pu entrer dans la tente secrète abritant la soirée libertine (ou pas), nous nous agglutinons au niveau des interstices pour entrapercevoir quelques secondes du spectacle burlesque. Sans grand résultat. Tant pis, j'irai voir Dita.

C'est tout pour aujourd'hui, j'espère que je n'ai pas fait trop de fautes d'orthographe, j'avoue avoir eu la flemme de me relire pour le moment !
A bientôt pour la deuxième partie du compte-rendu !!