17/06/2013

Amis lecteurs, bonjour !

Houla, mais c'est que j'ai du retard dans mes comptes rendus !

Au cas où vous vous posiez la question, je n'écrirai rien sur Zone Franche. Je l'ai déjà fait sur Mandorine avec deux articles (un sur le festival en lui-même et un autre sur le Rocky Horror Picture Show), et ça commence à remonter un peu trop pour que je me souvienne des private jokes et autres débilités habituelles ! Surtout que pour une raison mystérieuse je n'ai rien rédigé dans le train comme je le fais habituellement ! Etrange mes amis, étrange ! En tout cas, c'était bien fun !

Je pense faire un petit quelque chose sur mon dernier WE à Paris, qui était tout de même épique et dont la multitude de visites pourrait vous intéresser ! Je suis bien loin de vous garantir un article d'une grande pertinence historique et artistique, mais il devrait tout de même y avoir des éléments partiellement intéressants ! Par exemple, connaissez-vous Victor Noir ? Non ? Je suis sur le point de changer votre vie alors.

Concernant les "comment draguer un fan de" maintenant. J'ai tout plein d'idées, il faut juste que je me penche sur la chose. Je pensais faire le suivant sur Supernatural, mais je crois qu'il y a peu de connaisseurs parmi mes contacts, du coup je vous propose de choisir !
_ Game of Thrones ?
_ Marvel ?
_ Harry Potter ?
_ Tolkien ?

Ceci étant dit, et partant du principe que seuls ceux qui m'aiment bien auront lu jusqu'ici, je prends enfin mon courage à deux mains pour vous parler de mon nouveau projet.
Oui oui, encore un.
Rien n'est plus terrible que l'ennui et la lassitude !
Comme dirait l'autre, "mon esprit dépérit quand je suis oisif", et surtout je passe du coq à l'âne aussi bien dans mes paroles que dans la vie !
Eaaaaaagle !! \o/
Bref. Du coup, vu que je suis comme qui dirait une grande lectrice, et que c'est la faute à Myriam d'abord, j'ai créé un blog sur mes bouquinades. J'y présente toutes les choses hautement philosophiques qui passent entre mes mains manucurées et j'en fais une critique rapide.
C'est pas comme si j'avais déjà pas mal de boulot avec la Gazette, Brooms Up et Mandorine, hein !
Je n'ai pas fait ça sur ce blog qui est plus personnel et WTF, du coup tadam, la bibliothèque du criquet est naît ! Un beau bébé croyez moi !
Je ne vous demande pas de me suivre là-bas, je sais que je lance souvent des trucs, mais je ne voulais pas non plus le faire dans l'ombre, des fois que ça vous intéresse (clique mon ami, clique) ! Surtout que ce nouveau blog est mis à jour beaucoup plus souvent que celui là, réservé à des voyages que je fais peu ces derniers temps. Et même qu'il paraît que je fais des genres de vidéos débiles ! Et que j'assume beaucoup moins ! Ha ha.

Bref (oui encore un). Bisou mes amis, et à bientôt !

18/03/2013

Aventures angevines 1.0

Le coiffeur masseur.

 Non, il ne s'agit pas d'un nouveau concept hype de changement de look (bien que ça pourrait). Ça faisait un moment que, fascinée par le début du siècle dernier, je voulais me faire une coiffure ambiance année 20 ou 30, avec de jolies bouclettes. Après un test désastreux au fer à friser et la découverte de mon manque total de coordination lorsque je m'observe dans le miroir, je me suis décidée à tenter la permanente. De toutes manières j'avais envie de changer de tête, et je n'avais encore jamais testé les bigoudis. A l'exception de ceux en rouleau de papier toilette que ma tante m'avait mis lors d'un lointain après-midi d'été. Sans commentaires.
Je suis donc partie arpenter les rues d'Angers à la recherche d'un coiffeur aux tarifs raisonnables et proposant ce service. Mon cerveau a dû passer dans une autre dimension, puisque je me suis finalement arrêtée chez Acteo Coiffure, nouvellement ouvert. Acteo Coiffure, dont le personnel a une formation continue chez Tony & Guy et dont les tarifs changent suivant l'ancienneté du coiffeur. Un salon design et classe. Les tarifs des permanentes n'étant pas indiqués en vitrine, je suis rentrée pour me renseigner.
Je pense que j'ai un sérieux problème avec la notion de "renseignement uniquement".
Après une discussion un peu déprimante avec le directeur qui m'annonce que les bouclettes telles que je les veux se font par coiffure et pas par permanente, il me propose différentes choses et me dirige vers une coiffeuse nouvellement arrivée.
Avant de continuer, il est utile de préciser quelque chose. Habituellement, lorsque je souhaite changer de tête, je vais chez Tchip. Voilà, tout est dit. Mais bon, je viens d'avoir 25 ans, il faut désormais que je m'habitue au monde des adultes, ce qui implique les coiffeurs chers. Non ?
Mon expérience capillaire chez Acteo s'est déroulée en plusieurs parties.
  1. Consultation, conseil et devis. C'était la première fois que j'avais affaire avec une coiffeuse qui me conseillait vraiment et me proposait des choses précises plutôt que de farfouiller dans ma crinière avec un air inspiré. Elle m'a vraiment donné son opinion, notamment au niveau des couleurs. Bon, certes j'aurai préféré avoir la chevelure sombre de Jasmine et Mulan (J'ai parlé de grandir ? Vraiment ? Je ne peux pas en fait, e regarde Vampire Diaries !), mais il s'avère que finalement, il vaut mieux que je me rapproche de Rapunzel. J'ai écouté, je ne regrette pas.
  2. J'ai opté pour le balayage. Pour les noobs, non, il ne s'agit pas de passer le balai pour obtenir une réduction (bien que le concept soit intéressant), mais de faire quelques mèches pour donner du relief à la coupe. Et là chers amis, deuxième surprise ! Alors que je patiente avec la crème décolorante dans les cheveux, on me propose un thé. Et par proposer je veux dire sans payer de supplément ! Il accompagne parfaitement Les Liaisons Dangereuses. Je vous l'accorde, ce n'est pas forcément la lecture idéale en salon de coiffure, mais c'est le seul que j'ai pour l'instant sur mon portable.
  3. Une fois mes cheveux décolorés à point est arrivée la troisième surprise. On m'a amené dans un coin un peu isolé du reste pour rincer et laver ma tignasse. Je me suis retrouvée sur un fauteuil large et très confortable. Après quelques secondes, le bas s'est relevé pour reposer les pieds, facilitant la position avec la tête en arrière. Et figurez-vous que non seulement le fauteuil est confortable, mais en plus il MASSE ! Et il y a même une petite musique de relaxation !
  4. Dernière chose, la coupe puis le coiffage. Elle m'a fait des bouclettes ! Et ça rendait vraiment bien. Du coup je n'ai pas le choix, je dois perfectionner ma technique au fer à friser. Je sens venir de longues et hilarantes après-midi.
En conclusion : Tchip ? Qu'est-ce donc ?

Supermarché érotique.

J'ai découvert il y a peu l'existence de non pas un, mais deux supermarchés érotiques installés dans la même rue, non loin de chez moi. Curiosité, quand tu nous tiens...
Je vous l'accorde, le terme de "supermarché" n'est pas forcément très flatteur. On imagine mal la vendeuse brandir un vibromasseur en criant : "regardez mon beau vibro ! Qui veut tester mon beau vibro ?"
Voyons. Ça serait déplacé. Il n'y a pas non plus de caddies. Ce qui soit dit en passant ne doit pas arranger les organisateurs d'orgies costumée.
"Supermarché" donc, n'est pas forcément tout à fait adapté. Cependant, "boutique" ne l'est pas non plus. Parce que c'est grand. Très grand. Et sans aller jusqu'à dire qu'on peut s'y perdre, ou que c'est labyrinthique, disons qu'il y a plusieurs espaces vaguement imbriqués (je vous vois venir, avec vos blagues vaseuses). La partie costumes, la partie vidéothèque, la partie jouets pour filles et les parties à thème. Dans mon errance je suis ainsi arrivée bien malgré moi dans la partie SM. En continuant ma promenade je me suis retrouvée face un homme au regard insistant, qui m'a observée de la tête au pied. Dans ces moments, je suis heureuse de ne pas être télépathe. Car vu le nombre d'accessoires que son esprit avait à disposition sans même tourner la tête (notamment le rayon SM précédemment cité, placé juste derrière moi), nul doute que l'expérience ne m'aurait pas plu. Franchement, si on ne peut même plus se promener dans un supermarché érotique, où va le monde ? Et comment suis-je sensée occuper mes après-midi, je vous le demande !
Une fois sortie du magasin, j'ai aperçu le mâle dérangeant qui me fixait, à quelques mètres de là. Étant un modèle de bravoure et de maîtrise de moi, j'ai réussi à m'éloigner calmement, et à ne me retourner que trois fois.
Vous devinerez sans doute que l'expérience était nettement moins plaisante que le coiffeur et son fauteuil massant !